Nouvelles en trois lignes
Félix Fénéon est l’un des plus brillants critiques d’art et découvreur de talents de sa génération, l’un des rares à avoir défendu les impressionnistes, puis les post-impressionnistes, dont Signac qui fera son célèbre portrait. Par la suite, il défendra Bonnard, Van Dongen, Picasso... et sera l’un des premiers à s’intéresser à l’Art africain. Il soutiendra aussi Rimbaud, Apollinaire, Paul Valery, Mallarmé… C’est à lui qu’Ivan Morozov qui le connaissait bien puisque Fénéon est l’ancien directeur artistique de la galerie Bernheim-Jeune, donnera sa dernière interview - en Français - un an avant sa mort. C’est dans Le Matin, entre les mois de février et novembre 1906, que Fénéon publia ses fameuses nouvelles en trois lignes, des informations brèves d’un humour pince-sans-rire comme on rêverait d’en lire sur Twitter.
