Amarcord
Ce qui m’est venu à l’esprit d’abord c’est la référence du cinéma italien dans mon existence. Dans les années soixante, mes parents nous emmenaient régulièrement en Italie en vacances. Nous allions dans une pension de famille à Pesaro, qui est collé à Rimini, la ville de Fellini… où se déroule l’action d’Amarcord, juste après la guerre. Même si je ne comprenais pas tout, dans les films de Fellini il y a des passages pour les enfants comme la buraliste aux gros nichons par exemple ! Plus tard, j'ai vu les films de Visconti. Je me rappelle bien de Ludwig avec ce personnage interprété par Helmut Berger, ces brouillards, ces brumes, cette espèce de romantisme noir… Ça me plait toujours beaucoup, je suis même allé visiter les châteaux du roi fou en Autriche. J’ai découvert Roberto Rossellini par moi-même, vers vingt ans, avec Paisa d’abord. J’ai toujours aimé ce cinéma qui était à la limite du documentaire. Le néoréalisme en quelque sorte, même si j’aime aussi énormément Le Jardin des Finzi Contini de Vittorio De Sica
