San-Antonio T.2
Avant de signer San-Antonio (ne surtout pas oublier le trait d’union) Frédéric Dard a utilisé plus d’un pseudo : Frédéric Charles, Frederick Anthony, Max Beeting, Verne Goody ou encore... Kill Him. C’est en 1949 que paraît Réglez-lui son compte ! la première aventure du commissaire, bientôt suivie par 175 autres. Tout y est ou presque ; il parle, agit, cogne, tombe les filles sans la moindre gêne, comme le lecteur — prisonnier de l’univers étouffant des années 1940 — aimerait pouvoir le faire. Le côté dur à cuire du personnage est directement inspiré des personnages inventés par des romanciers comme Peter Cheyney ou Mickey Spillane. “Nous avons été marqués par les Anglo-Saxons. Après la guerre, les Américains avaient un prestige fabuleux. L’Amérique, c’était le ciel !” confie le père de San-Antonio à Raphaël Sorin.
