Ones and Sixes
Low - 2015
Sur scène, Mimi Parker, la femme du couple, qui tape sur sa batterie comme si elle était dans une sorte d’état de coma opiacé, ressemble à une vestale, a la figure d’un culte. Elle est stupéfiante. J’aime que ces gens fassent une musique de désespérance absolue tout en étant à la ville un couple marié depuis vingt ans. Ils ont cinq enfants, ils sont mormons et on sent que rien ne les séparera jamais, même pas la dépression ! Il y a ce mélange entre la vie de famille avec toute la douceur qu’elle implique et une noirceur absolue, une rage, une sauvagerie dans la musique. Merveilleusement désespérée.
