On est toujours trop bon avec les femmes. Un roman irlandais de Sally Mara
Raymond Queneau partage avec Boris Vian le même amour des mots, du surréalisme, des mathématiques et des fausses pistes, puisque pour ce roman, tordant, Queneau fait croire qu’il n’en est pas l’auteur. Au-delà de leur amour des mots, Queneau fera signer son premier contrat à Vian chez Gallimard et restera son plus fidèle soutien quand le vent du scandale et des procès soufflera. Le lundi de Pâques 1916, à Dublin, une insurrection nationaliste irlandaise éclate. Sept rebelles prennent possession du bureau de poste qui fait le coin de Sackville Street et d'Eden Quay, le vident de ses occupants légaux et soutiennent un siège farouche contre les loyaux soldats de Sa Majesté britannique. Mais une jeune fille, Gertie Girdle, est restée, qui va poser de nombreux problèmes aux assiégés - et notamment celui-ci : parviendront-ils à se conduire correctement avec elle, en vrais gentlemen ? Ce n'est qu'à ce prix qu'ils pourront, après leur mort, être considérés comme des héros véritables.
