L’Iris sauvage

Louise Glück - 1992

“Née à New York en 1943, dans une famille juive hongroise, Louise Glück, aujourd’hui professeure d’anglais à l’Université de Yale, grandit à Long Island et souffre, enfant d’une anorexie qui influencera son œuvre et compliquera ses études. La famille, les relations fraternelles, le poids de l’enfance marquent une poésie qui se veut claire et accessible. Souvent écrits à la première personne, ses vers s’inscrivent dans la lignée de ceux de Rilke ou d’Emily Dickinson.” Cette petite introduction qui ressemble de près ou de loin à une fiche Wikipédia, a été largement partagé par l’ensemble des médias français puisque, hormis une (très) petite poignée d’amateurs éclairés, personne ne connaissait Louise Glück couronnée à la surprise générale prix Nobel de littérature 2020. Les choses devraient changer avec la publication de plusieurs ouvrages consacrés à son œuvre. “Les poèmes de Louise Glück, doucement, inflexiblement, émettent d’inapaisables souffles, des ambiguïtés vouées à ne jamais se résoudre.” Claude Mouchard traducteur de Louise Glück