L’important c’est d’aimer

Andrzej Żuławski - 1975
"C’est un film important dans l’histoire de Romy Schneider et important dans mon livre. La première fois que je l’ai vu, j’ai pris une claque à cause (comme tout le monde, je suppose) de la scène où elle surprend un photographe de plateau, lui demande, l’implore plutôt, d’arrêter, de ne pas prendre de clichés. "Ne faites pas de photos, s'il vous plaît... non, j'suis une comédienne, vous savez, j'sais faire des trucs bien, ça ici je le fais pour bouffer, c'est tout, alors ne faites pas de photos, s'il vous plaît...". Prémonitoire de tout ce que sera sa vie. Et de toutes les photos qui la détruiront. Dans le livre, Antoine et sa mère vont voir le film. L’enfant est terrifié par la violence des images, dès la première scène. Il se cache dans l’allée, et sa mère, toute la durée du film, lui tiendra la main. Ce jour-là, il sera le petit garçon le plus heureux du monde. Pendant deux heures. Après, elle le quittera. Elle les quittera tous." Grégoire Delacourt