La Divine Comédie

Dante Alighieri - 1321

Plus que La Divine Comédie dans son intégralité, c’est surtout le premier livre, Inferno, qui m’a toujours touché et dont je relis régulièrement certains passages avec plaisir et la boule au ventre. Dans ce premier volet de la trilogie (Enfer/Purgatoire/Paradis), on suit le poète Dante, qui traverse les neuf cercles de l’Enfer (entonnoir malsain qui s’enfonce au fond de l’abîme, traversé par le Styx et où souffre le pire de l’humanité) afin de retrouver sa dulcinée, Dame Béatrice. Un parcours semé d’embûches et d’horreurs pour atteindre la Lumière, durant lequel il pourra conter sur son fidèle guide, Virgile, pour l’aider à passer les sombres remous du Styx. Intemporel et universel, la thématique de Dante n’a eu de cesse depuis le Moyen-Âge d’inspirer les plus grands, même à notre époque, que ce soit dans Le Seigneur des Anneaux (Frodo/Dante et Gollum/Virgile), ou dans l’adaptation à peine déguisée de Lars Von Trier avec The House that Jack Built. Il y a tout dans cette œuvre. La base.