La Chartreuse de Parme

Stendhal - 1839

Le Carré - maître indépassé du roman d’espionnage - confessait avoir une « admiration sans limite » pour Stendhal, dont le personnage de Fabrice del Dongo constitue une figure de héros en demi-teinte, embringué dans l’enfer de Waterloo, puis dépassé par des intrigues politico-amoureuses qui feront qu'il sera accusé d’espionnage. Balzac, qui lui-même saluait La Chartreuse de Parme comme un roman où « le sublime éclate de chapitre en chapitre » était l’autre passion littéraire française de Le Carré qui avait même visité Paris avec pour seul guide des rues, le roman César Birotteau, parce que son auteur « combinait à merveille conspiration et réalisme ».