Ege Bamyasi

Can - 1972
En 1971, le premier album de Can, constitué de morceaux foutraques et parfois oppressants, marqués par des lignes de basse hypnotisantes et obsessionnelles, avait fasciné des artistes comme John Lydon ou Brian Eno. Influencé tant par le Velvet que par Miles Davis, le groupe a quasiment gravé les sillons de ce que pouvait alors être, selon eux, le « romantisme du futur », en s’offrant même une place dans les charts avec des tubes minimalistes comme « Vitamin C ». Ils misaient tout sur des compositions spontanées, et pariaient sur le fait que, durant les sessions d’enregistrement, les musiciens entraient en relation par ... télépathie.