Chant furieux
Philippe Bordas - 28-08-2014
“ Le signe de l’amitié ? Jamais de bonjour. C’est le principe. Surgir en hommage désobligeant. (...) Jamais le salut gentil, mais la prompte saillie. Tuer les bonjour dès le palier et les comment va qui installent le dialogue niais. Rat chinois et chat gras, Finioule et Mouss attaquaient les scènes au couteau. Ils avaient la frappe juste. Je ne suis qu’un débutant. Ils esquivaient le bonjour et les fines considérations. Le répertoire sous leur griffe se rétractait en luttes d’hypocrites avides et princesses à féconder. Molière et Racine sous leur lame crantée finissaient scénarios jivaro désuets, bluettes maigres et mortes peaux. ” Chant furieux p.27
