Bonjour tristesse
Françoise Sagan - 1954
2014, c’est le dixième anniversaire de sa mort, alors on en parle beaucoup, on écrit des livres sur elle ; on tond un peu la bête. Si elle est là, dans mon livre, c’est parce que ma mère (même prénom, née deux ans après elle) l’adorait. Au-delà de ses livres, elle incarnait une jeune fille libre. Profondément libre. Et pour ces filles de la guerre, pour la longue grisaille qui allait s’en suivre, en voir une, de leur âge, qui changeait les règles, ça leur donnait une grande espérance. La vie de Sagan a donné des envies de vie. La mère, dans On ne voyait que le bonheur, lit Sagan à longueur de cigarettes et ses livres seront là, jusqu’au bout.
