Buongiorno, notte

Marco Bellocchio - 2003
Un soir, j’ai revu ce film sur l’enlèvement d’Aldo Moro et, d’une certaine manière, c’est le film qui m’a donné envie d’écrire mon livre sur Boukharine. Ce film est d’une précision chirurgicale dans la reconstitution des évènements sur lesquels on sait beaucoup de choses maintenant. Et la fin qu’imagine Bellocchio – Aldo Moro, profitant de l’endormissement de ses ravisseurs, marchant au petit matin dans Rome – m’a fait penser au fait que Boukharine aurait pu rester en France au lieu de rentrer à Moscou. Il avait le choix.