Bandini

John Fante - 1938
"J’ai une très forte tendance à m’identifier, à m’accrocher à des repères reconnus pour, peut-être, ne pas sombrer dans la mélancolie totale. John Fante avec ses écrits quasi autobiographiques, fut l’un de ces cordages jetés à la mer afin que je m’y agrippe. Le père d’Arturo Bandini était « poseur de briques » ; le mien maçon. J’ai mis mes pas dans ses pas dans la poussière. Comme le dit si justement Marguerite Duras dans Écrire : « Il faut écrire pour écrire, pas pour ce que l’on écrit... et suivre le cours de ses idées. L’écriture, c’est ce qui permet de ne pas sombrer dans la folie. » Pourtant nous sommes tous fous."